Athlète :

Depuis petit, j’ai toujours été curieux. Vivant dans le nord de l’Afrique du Sud, je partais souvent explorer les alentours de la ferme. Moins performant au niveau scolaire du fait d’une dyslexie, je me suis passionné pour le sport et l’aventure.

En 2002, suite à un défi lancé par ma mère, j’ai découvert le triathlon à l’âge de 14 ans. L’amour de ce sport ne m’a plus jamais quitté. J’ai retrouvé une forme de confiance en moi et vu que je pouvais réussir.

En 2007, j’ai pu obtenir une bourse et rejoindre l’Université de Pretoria. A force de travail j’ai réussi à passer les étapes académiques et faire partie des meilleurs triathlètes sud-africains.

Après avoir terminé mes études en sciences du sport en 2011, j’ai poursuivi mes efforts afin de participer aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Une fois les JO terminés, n’ayant malheureusement pas été sélectionné, j’ai pris le temps de réfléchir et c’est alors que j’ai décidé de poursuivre ma carrière en cross triathlon XTERRA. Mes efforts ont fini par payer et j’ai finalement été sacré champion d’Afrique du Sud la même année. Cinq ans plus tard, j’avais besoin de servir une cause plus grande que moi.


Soldat :

Trop vieux pour intégrer les forces spéciales de mon pays, j’ai décidé de faire mes valises et c’est ainsi que je suis arrivé devant les portes de la Légion Etrangère.

Ne parlant pas un mot de français, j’ai dû sortir de ma zone de confort, travailler ma capacité d’adaptation et de résilience. Les neufs premiers mois passés au sein de la Légion ont été les neufs mois les plus difficiles de ma vie, mentalement et physiquement. Déterminé, j’ai pu finir major de ma promotion au sein du régiment de parachutistes de Calvi (2e REP) et fièrement porter mon brevet de parachutiste.

Malheureusement, lors d’un saut d’entrainement, j’ai été victime d’un accident et ai dû dire au revoir à ma carrière de parachutiste fraichement commencée. Une fracture du bassin avait fait s’envoler mon rêve de petit garçon. Après plusieurs mois passés en rééducation j’ai commencé à voir la lumière au bout du tunnel, et ai pu remonter la pente. Ne pouvant plus exercer mon métier et notamment partir en missions, j’ai décidé de sortir de nouveau de ma zone de confort. Quoi de mieux que d’intégrer une Université française et reprendre ses études ?

Préparateur mental diplômé de l’Université de Clermont-Ferrand : comment en suis-je arrivé là ?

Vous avez sans doute la réponse après ces quelques lignes. La préparation mentale m’a paru être au carrefour de l’ensemble de mes vies : sportive, militaire et personnelle.

Le « Diplôme Universitaire de Préparation Mentale, interventions et aide à la performance » de l’Université de Clermont-Ferrand m’a permis de comprendre la complexité du mental afin de compléter mon parcours et pouvoir accompagner au mieux des individus qu’ils soient sportifs, étudiants, militaires, chefs d’entreprise...

Et si c’était vous ?

Préparateur mental de l’équipe de Namibie aux Jeux Olympiques de PARIS 2024

J’ai eu l’opportunité de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 au sein de l’équipe de la Namibie. Ce fut un privilège de travailler avec cette superbe équipe et je suis très fier d’avoir accompagné des athlètes ayant réalisé de superbes performances.